JÉSUS, À QUI T’ADRESSES-TU ?

Dans Luc 18, Jésus illustre la tension entre la foi et le temps de Dieu. Il veut nous montrer que le silence ou le délai apparent de Dieu n’est pas un abandon, mais un test de la constance de notre foi.

Versets : Luc 18:7-8 ; Luc 12:37-41

Hébreux 4:2 ; Matthieu 19:30

Jacques 2:25 ; Hébreux 11:31

Josué 2:8-14, 23-24

Le diable ne s’attaquera jamais à nos habitudes religieuses : elles ne lui font aucun mal. Mais il s’attaquera toujours à notre foi, car elle est une arme puissante contre ses ruses, ses tentations et les obstacles qu’il dresse devant nous.

Au début de notre marche chrétienne, nous sommes souvent pleins d’enthousiasme : la Parole de Dieu nous passionne, la prière devient un refuge, nous servons avec zèle dans le ministère, et nous apprécions la communion fraternelle. Mais avec le temps, cet élan peut céder la place à la routine. Nous nous croyons alors "expérimentés", et insensiblement, notre dépendance quotidienne à Dieu diminue. Nous n'attendons plus vraiment Son intervention, et la qualité de notre service s'en ressent.

Rappelons-nous aujourd’hui que notre salut a commencé par la foi, et que notre marche doit se poursuivre et s’achever dans la foi. La Parole de Dieu est comme une nourriture quotidienne, toujours adaptée à notre maturité spirituelle et à la saison que nous traversons.

Luc 12:41

La question de Pierre dans ce verset montre à quel point il s’attendait constamment à recevoir la Parole de Jésus, même s’il était chaque jour en sa présence. Quelle leçon d'humilité pour nous !

Hébreux 11:31 / Jacques 2:25 / Josué 2:8-14, 23-24

La foi sans les œuvres est morte. Ces passages nous parlent de Rahab, une femme prostituée, qui crut au Dieu d’Israël et posa des actes de foi pour lier sa destinée à celle du peuple élu. Elle ne s’est pas contentée de croire de loin : elle a risqué sa vie, pratiqué sa foi, et cela a changé son histoire.

Aujourd’hui, que Dieu nous accorde de voir notre foi non comme un produit fini, mais comme un muscle à exercer chaque jour, en nous nourrissant de la Parole.

Rejetons toute tendance à banaliser l’action ou la parole de Dieu.

La clé, c’est la dépendance quotidienne et la pratique vivante de la foi, jusqu’à notre dernier souffle.

Soyez bénis !